Métier

Assemblée générale de l’AEPF : soutenir et professionnaliser les écrivains publics

Le président de l'Académie des écrivains publics de France et la trésorière

Qu’est-ce qui fait un bon écrivain public ? Quelles sont ses qualités ? Ses compétences ? C’est autour de ces questions qu’a été fondée l’Académie des écrivains publics de France (AEPF) en 1980 qui rassemble aujourd’hui plus de 150 membres.

« Association loi 1901 », l’AEPF a vocation « à promouvoir et organiser la profession d’écrivain public ; à rassembler, conseiller et défendre ses membres » (cf. statuts de l’AEPF). Elle s’est réunie le 1er juin dernier à Paris en assemblée générale. Nous étions une cinquantaine d’adhérents attentifs et enthousiastes à suivre les débats et partager nos projets et nos questionnements.

Mille et une facettes du métier

Il faut dire que le métier d’écrivain public est tout autant passionnant que déroutant ; métier en prise directe avec l’évolution de notre société (dématérialisation, tchat GPT…), il présente mille et une facettes comme le montre l’activité foisonnante de l’association. L’AEPF a par exemple noué un partenariat avec le ministère de la Justice et forme des écrivains publics qui assurent des permanences en milieu pénitentiaire, dans une douzaine de villes. De même, l’association invite chaque année ses adhérents à rencontrer l’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme (ANLCI) pour évoquer les pratiques et les réponses apportées aux personnes en situation d’illettrisme et d’illectronisme. L’AEPF pourrait encore, prochainement s’investir dans un nouveau lieu dédié à la langue française : la Cité internationale de la langue française qui a ouvert ses portes en 2023, au château de Villers-Cotterêts.

Les écrivains publics se forment

Si l’association développe ce type de partenariats, elle propose aussi en parallèle, aux écrivains publics de nombreuses formations pour développer leur compétence et garantir leur professionnalisme auprès de leurs clients : méthode de correction, tenir une permanence, l’écriture biographique…

La profession d’écrivain public n’étant pas règlementée, l’association a mis en place un système strict d’agrément lui permettant d’évaluer les compétences de ses adhérents, leur statut au regard des lois en vigueur (seuls les écrivains publics légalement installés peuvent adhérer à l’association) et leur éthique professionnelle (cf. charte déontologique). Sur la dernière année, 31 personnes ont demandé l’agrément, 19 l’ont obtenu.

Un grand merci à Pascal Martineau, président de l’AEPF et aux administratrices et administrateurs qui se dévouent à ces multiples tâches avec ténacité et bonne humeur.

Sur notre photo : Pascal Martineau, écrivain public dans l’Allier (03), Président, Florence Peyronneau, écrivain public dans les Yvelines (78), Trésorière.

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